Elections législatives (2e circonscription)
Françoise Rodet tente une percée au centre
Françoise Rodet sera la candidate de l’Union des centristes du Tarn pour les élections législatives sur la 2e circonscription. Associée à Christian Andrieu, l’ancienne maire de Graulhet fait valoir son expérience et compte capitaliser sur la lassitude des Tarnais quant aux dérives de la gestion sarkozyste et à l’omniprésence du PS dans la région.
Sous l’impulsion de Philippe Folliot, le centre aura voix au chapitre lors du prochain scrutin législatif dans le Tarn. Le député de Castres-Montagne, proche de François Bayrou, a réussi à fédérer des mouvements éparpillés, voire écartelés entre des forces d’attraction divergentes (UMP et MoDem notamment) pour constituer une Union des centristes du Tarn qui regroupe le Mouvement Démocrate, le Nouveau Centre, l’Alliance centriste et les Radicaux valloisiens. S’il ne fait désormais plus de doute que Philippe Folliot, "leader naturel" du centre (l’expression est de Laurence Pujol, présidente départementale du MoDem) sera candidat sur la 1re circonscription, ce sont les dames qui vont "aller au feu" sur les deux autres circonscriptions. Anne Laperrouze, maire de Puylaurens et ancienne député européenne, ne devrait plus tarder à sortir du bois sur la 3e circonscription tandis que Françoise Rodet a choisi d’annoncer lundi à Albi son come back sur la scène politique après une longue parenthèse consacrée à sa vie professionnelle (elle est médecin) et familiale.
Âgée de 67 ans, celle qui fût maire de Graulhet pendant dix ans a été un temps courtisée par l’UMP, en cruel déficit de candidates féminines, mais elle a repoussé la perche tendue pour choisir d’endosser les couleurs centristes. "Depuis que ma candidature a été évoquée, j’ai rencontré un formidable élan convergent de femmes et d’hommes venus d’horizons différents et qui sont lassés de la situation actuelle et notamment des clivages politiques" affirme-t-elle. "La légitimité en politique ne peut être l’apanage d’un seul parti, c’est pourquoi mon objectif prioritaire est de rassembler celles et ceux qui savent aller à l’essentiel."
Âgée de 67 ans, celle qui fût maire de Graulhet pendant dix ans a été un temps courtisée par l’UMP, en cruel déficit de candidates féminines, mais elle a repoussé la perche tendue pour choisir d’endosser les couleurs centristes. "Depuis que ma candidature a été évoquée, j’ai rencontré un formidable élan convergent de femmes et d’hommes venus d’horizons différents et qui sont lassés de la situation actuelle et notamment des clivages politiques" affirme-t-elle. "La légitimité en politique ne peut être l’apanage d’un seul parti, c’est pourquoi mon objectif prioritaire est de rassembler celles et ceux qui savent aller à l’essentiel."
Françoise Rodet et Christian Andrieu.
