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vendredi 1 juin 2012

2ème - La Dépêche 1/06/12 - 14 candidats pour un siège au Nord-Ouest du Tarn


"Les électeurs de la nouvelle circonscription Albi-Carmaux-Gaillac-Graulhet auront le choix, avec 14 candidats en lice lors des élections législatives des 10 et 17 juin.
On se bouscule pour le siège de député de la 2e circonscription nouvelle mouture. Quatorze candidats, dont quatre femmes sont en lice. C'est le record du Tarn pour ces élections des 10 et 17 juin. Un chiffre qui s'explique par le Mouvement hommes animaux nature (Mhan), qui a présenté par erreur deux candidats aux législatives au même endroit, Jean-Pierre Moreno et Fabien Charry.
Les deux sortants dont les circonscriptions sont fusionnées sont socialistes. Thierry Carcenac, président du conseil général, député d'Albi-Gaillac-Graulhet depuis 1997, ne se représente pas.
"DIX ANS, C'EST SUFFISANT"
Élu en 2007 sur Albi-Carmaux, Jacques Valax brigue un second mandat cette fois sur l'ensemble du Nord-Ouest du Tarn. Un second, pas un 2e. Jacques Valax annonce que, s'il est élu, il fera « le job jusqu'au bout », mais qu'il ne se représentera pas en 2017: « Dix ans à l'Assemblée nationale, c'est suffisant. » Jacques Valax rêve déjà, « si les militants socialistes sont d'accord de passer le flambeau à Claire Fita, suppléante. La jeune adjointe au maire de Graulhet serait la première femme députée du coin. »
Le score obtenu dans le secteur par François Hollande à la présidentielle, 27,49 % au 1er tour et 59,92 % au second, rend Jacques Valax « relativement optimiste ».
Toujours à la présidentielle, Marine Le Pen avec 18,51 % était au-dessus des 12,5 % des exprimés dans cette portion du Tarn. Si le FN obtient le même score, sa candidate Marie-Christine Boutonnet pourra se maintenir au second tour. C'est bien son intention. Elle ne voit pas pourquoi elle ferait un cadeau « à l'UMP qui a dit préférer en cas de duel un PS à un FN ».
L'UMP est représentée par Henri Del Rey, Aussillonnais « avec de la famille à Graulhet et Gaillac », membre du MPF de Philippe de Villiers. Si ce cadre retraité parvient à capter les 20,59% d'électeurs qui s'étaient portés sur Nicolas Sarkozy le 22 avril, il sera au second tour.
Un électorat que la centriste Françoise Rodet espère bien lui ravir. L'ancienne maire de Graulhet a le sentiment d'être la seule « à représenter la droite traditionnelle et modérée face aux deux droites extrêmes que sont le MPF et le FN ». Elle aussi vise le second tour, ce qui suppose de rassembler bien au-delà des 8,35 % de François Bayrou. Dernier prétendant affiché pour le second tour, André Boudes pour le Front de gauche. Jean-Luc Mélenchon avait fait 13,79 % dans la circonscription. Et Boudes de le proclamer haut et fort : « Albi-Carmaux-Gaillac-Graulhet aura un député de gauche, moi ou Valax ! »
La réussite de ces ambitions dépendra de la répartition des voix, avec tous ces candidats.
À droite, on trouve aussi Pascal Thibaut pour Debout la République. À gauche, il faut compter avec Loïc Escaich du NPA, Boris Gimenez-Sastre de LO, Christian Deméautis du POI et Catherine Manuel d'Europe écologie les Verts. Et avec un autre écologiste « indépendant », Jean-Pierre Camo.
Dernière inconnue, l'abstention. Plus elle est élevée, plus il sera difficile de réunir les 12,5 % des inscrits nécessaires pour aller au second tour…

Une circonscription immense
Les 14 candidats s'accordent sur un point : la taille de la 2e circonscription, devenue immense après le remodelage. Y faire campagne « est très difficile. Cela fait beaucoup de kilomètres », dit Henri Del Rey (Union pour la droite), qui a recensé 212 bureaux de vote. Pour Françoise Rodet (Centre) qui la parcourt avec deux véhicules customisés, « c'est aberrant, à la fois épuisant pour les candidats et perturbant pour les 100 000 électeurs. À Albi, c'est le casse-tête. Les gens ne savent pas pour qui ils votent. » « Je suis passé de 91 communes dans mon ancienne circonscription à 124 », calcule Jacques Valax (PS). « Cela va de Pampelonne à Vaour. Un charcutage » dénoncé par Marie-Christine Boutonnet (FN). C'est encore plus compliqué pour les petits partis. « On fait ce qu'on peut avec nos petits bras », dit Loïc Escaich (NPA). Idem pour Guillaume Cros (Verts) : « On affiche nous-mêmes. On a passé le lundi de Pentecôte à faire le tour des panneaux électoraux. »
Demain, zoom sur la 3e circonscription dans « La Dépêche du Midi ». Page spéciale vendredi sur Mazamet-Castres-Lavaur.
MARIE-CHRISTINE BOUTONNET (FRONT NATIONAL)
Albi.
Cadre administratif. 63 ans. Candidate de multiple fois pour le FN depuis 1979, elle surfe sur «le ras-le-bol envers l'UMPS, avec toujours les mêmes qui se succcèdent au pouvoir depuis 40 ans».
Suppléant: Arnaud Vilmant de Brens.
GISÈLE BERLIC (PARTI OCCITAN).
Castelnau-de-Montmiral. Commerçante non sédentaire. 45 ans. Elle se présente pour la 1re fois en tant que titulaire «pour défendre l'identité occitane, vrai levier économique et sa culture, un trésor inexploité».
Suppléant: Gilles Litre, Gaillac.
JACQUES VALAX (PARTI SOCIALISTE)
Albi. Avocat. 61 ans. Pour le député sortant candidat à sa succession, «l'important, ce n'est pas moi mais que le président de la République François Hollande ait une majorité nette pour appliquer sa politique».
Suppléante: Claire Fita, Graulhet, adjointe au maire.
LOÏC ESCAICH (NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE).
Montans. Aide médico-psychologique. 28 ans.
Candidat pour la 1re fois, ce jeune papa d'un petit Lilian de 6 mois veut «faire entendre une autre voix anticapitaliste face à la droite et à l'austérité que nhous prépare la gauche».
Suppléante: Danièle Wargnies, Albi.
ANDRÉ BOUDES (FRONT DE GAUCHE ET PCF).
Albi. Salarié à France Télécom. 55 ans. Pour sa 1re candidature aux législatives, il représente «un réel changement. Le vote utile pour une vraie politique de gauche, c'est moi!» Il est «pour le Smic à 1700€ et contre les licenciements boursiers».
Suppléante: Annie Laaroussi, de Brens.
JEAN-PIERRE MORENO (MOUVEMENT HOMME ANIMAUX NATURE)
Albi. Responsable du chenil intercommunal de Ranteil. 54 ans. «Mes bulletins ne seront pas distribués, mais je soutiens à 100% Fabien Charry. Je considère qu'on ne parle pas assez de protection animale.»
Suppléante: Jeanne-Marie Bardina, Puygouzon.
PASCAL THIBAUT (DEBOUT LA RÉPUBLIQUE)
Parisot. Expert technique dans le bâtiment. 53 ans. Dans la foulée de Nicolas Dupont-Aignan à la présidentielle, le candidat vise «une prise de conscience. Il faut libérer la France de la bureaucratie bruxelloise et des marchés financiers». Suppléant: Emmanuel Huc, d'Arthès.
FRANÇOISE RODET (ALLIANCE CENTRISTE)
Graulhet. Médecin généraliste remplaçante. 67 ans. Prolongeant «la dynamique créée par l'Alliance centriste tarnaise», l'ex-maire de Graulhet veut «contrebalancer l'omniprésence de la gauche par une opposition constructive».
Suppléant: Christian Andrieu, d'Almayrac.
FABIEN CHARRY (MOUVEMENT HOMME ANIMAUX NATURE).
Carlus. Jardinier. 26 ans. «Délégué SPA, je me bats pour les animaux et qu'ils obtiennent un statut digne de ce nom. Je suis contre la maltraitance et la corrida. Je ne supporte pas.»
Suppléante: Michèle Royer, de Saint-Sulpice.
HENRI DEL REY (UNION POUR LA FRANCE)
Aussillon.
Cadre commercial retraité. Avec sa candidature, il porte les couleurs de l'UMP, du MPF, des Démocrates chrétiens et du CNIP. Il se bat «pour donner une majorité de droite à l'Assemblée».
Suppléante: Marie-Pierre Chaumette, conseillère régionale (Haute-Garonne).
BORIS GIMENEZ-SASTRE (LUTTE OUVRIÈRE)
Cahuzac-sur-Vère. Professeur des écoles. 35 ans. Candidat pour la 1re fois, «les conditions de vie qui se dégradent et le chômage qui explose nourrissent ma révolte. Il faut s'en prendre aux causes, le système capitaliste.»
Suppléant: Michel Etienne, Toulouse.
JEAN-PIERRE CAMO (ALLIANCE ÉCOLOGISTE INDÉPENDANTE)
Gaillac. Gérant de société. 57 ans. Il a déjà été candidat en 2007 pour ce parti «ni de gauche ni de droite, qui défend liberté de se soigner autrement avec les médecines alternatives et agriculture bio».
Suppléante: Christine Maurand-Mallet, Lavaur.
CATHERINE MANUEL (EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS)
Cordes-sur-Ciel. Cadre dans le tourisme. 46 ans. Candidate pour la 1re fois aux législatives, elle veut «ouvrir le débat sur les questions fondamentales de la conversion écologique de la société et celles de l'avenir de l'Europe».
Suppléant: Guillaume Cros, conseiller régional, Albi.
CHRISTIAN DEMÉAUTIS (PARTI OUVRIER INDÉPENDANT)
Carlus. Retraité des douanes. 62 ans. A déjà été candidat en 2007 du POI pour qui il faut «cesser d'accepter les diktats de l'Union européenne et de ses traités qui impactent notre vie quotidienne».
Suppléante: Céline Felipe, Ambialet."